samedi 9 juin 2007

Tesscatraz

Tesscatraz, prison de haute sécurité pour femmes. L’accès n’est permis qu’à deux groupes, les prisonnières et les gardes. La prisonnière remplit un document où sont notés sa condamnation, le délit, la longueur de la peine et des commentaires. Si c’est sa première visite, un entretien a lieu avec une personne d’un comité de gestion de la prison. Le document est ensuite examiné et éventuellement approuvé. Quand une cellule qui se libère, la personne est invitée à joindre la prison.

La prise en charge se passe dans l’annexe de la prison. La détenue reçoit son uniforme qui consiste en une salopette orange et des pantoufles, elle est menottée et emmenée dans la prison probablement dite par des gardes curieusement vêtues de minijupes et de bas collant noirs trop courts.
Là, dans un décor inspiré étroitement de la célèbre prison californienne, la prisonnière est mise en cellule et y effectue sa peine, comptée en heures réelles passées en cellule, d’une durée de 4 à 48 heures.

Le régime de la peine peut être influencé par différents paramètres détaillés sur le document de détention. La prisonnière peut être laissée dans l’ignorance du délai qui lui reste (qui est normalement affiché au dessus de la cellule). Son temps peut n’être pris en considération que quand elle se trouve en vue subjective (‘mouselook’). L’attitude des gardes à son égard est également spécifiée.

Il y a deux types d’interaction, avec les gardes et avec les autres détenues. A la détenue de déterminer par son attitude le type de relation. Les gardes sont naturellement imprévisibles. Les provoquer peut amener des gratifications aux masochistes, mais aussi les envoyer en cellule d’isolation.

Le processus de sélection des gardes est sévère. La candidate rédige une note où elle détaille son expérience utile, ses motivations et ce qu’elle pense pouvoir apporter à la simulation. La note est examinée par les membres du conseil de gestion de la prison, chacun des membres exprimant son vote personnel. Ce processus prend plusieurs jours. Si la candidature est acceptée, la nouvelle garde reçoit son uniforme et équipement ainsi qu’une formation individuelle sur son rôle.


La garde dispose de tous les contrôles nécéssaire pour diriger la relation. Elle peut immobiliser ou ralentir les mouvements de la détenue, la bailloner ou l'aveugler ou la prendre en 'laisse'. La détenue ne sait ouvrir aucune porte.

La participation implique une connaissance active de l'anglais. Bien que les gardes soient de toutes les nationalité, tous les échanges se déroulent exclusivement en anglais.

Mon premier séjour comme prisonnière a été plutôt tranquille. Après l’interview, le membre du conseil de gestion m’avait définie comme prisonnière modèle et je n’ai pu attirer l’attention des gardes. Habituellement discrète, j’ai du mal à forcer mon naturel et je trouvais les tentatives d’autres détenues quelques peu abusives, même si elles étaient efficaces. Je me suis inscrite pour une deuxième session, plus longue, sans restrictions. Les interactions avec les gardes et avec les autres prisonnières ont été plus nombreuses, mais je n'ai pu dépasser mes limites personnelles.


lundi 4 juin 2007

Vendredi.

Un Neko est venu s'asseoir sur mes genoux. Il avait l'air mignon, gentil, pas affamé. Je ne l'ai pas chassé, je lui ai mis un collier et je le promène à la laisse partout où je vais. Il connaît bien Midian, nous y sommes allés ensembles deux fois, et je m'y suis équipée, me voilà une cybernaute post-apocalyptique en attendant que je déchiffre la complexité des clans locaux et qui sait? que je m'y infiltre.

Je sais que comme tous les chats, il se faufilera dans un de mes moments de distraction pour reprendre sa liberté. Peu m'importe, je ne crois pas en la persistance dans ces mondes virtuels. On en reparlera, c'est un sujet qui me passionne.