jeudi 18 octobre 2007

Le bon dominant.

L’idée même de bon dominant est dangereuse à bien des regards, car le concept implique une image figée et reproductible à souhait. Il ne serait plus nécessaire de penser, de réfléchir, de sentir, ou d’être mais seulement d’appliquer une série de recettes liées à la qualité de bon dans le domaine de la domination. On pourrait répondre aux demandes des soumis et soumises par un choix au hasard dans une série de comportements dont on n’aurait pas à craindre des effets réducteurs. Et si le soumis en est malheureux, c’est probablement parce qu’il n’aurait pas été un bon soumis. A lui donc de rechercher dans son domaine une bonne réponse à la bonté du dominant.
Ne parlons donc plus de bon dominant, essayons d’éviter les étiquettes réductrices. C’est toujours difficile, on a le désir de nommer ce qu’on l’on vit et de lui donner un caractère général. Je peux vous dire ce que je recherche chez un dominant. Je recherche l’énergie qui me permet de me rencontrer, de me comprendre et de m’exposer au grand jour. Je cherche à être complète, entière et généreuse. C’est cet être complet, entier et généreux que je mets aux pieds du dominant, pour qu’il en fasse ce que bon lui semble. Moi, je suis heureuse.

1 commentaire:

Saka Infinity a dit…

Je ne crois certainement pas que la notion de bon dominant soit basée sur une recette générale mais au contraire sur un relation 'singulière' avec une personne précise. 'Bon dominant' veux simplement dire pour moi dominant qui s'accorde avec le sub. La question étant toujours la même, est-ce que je retire une satisfaction de ma relation avec l'autre? Cela aussi bien du côté dominé que du côté dominant.
Le dominant peut-être évidement quelqu'un sans empathie qui considère le dominé comme un objet et le dominé peut y prendre plaisir aussi. Phantasmes contre phantasmes.
La question intéressante est peut-être alors, doit-il (ou peut-il) y avoir de l'amour dans une relation dom/sub?