lundi 6 août 2007

Abus.

Une conversation privée où mon interlocuteur mélange jeu de rôle et conversation réelle, et brusquement, la petite esclave goréenne que je joue se retrouve au centre de l'attention générale, dans un climat qui évoque le drame.

Un des protagonistes m'invite à le suivre, et heureuse d'échapper au filet dans lequel je me débat, je le suis, trottinant allégrement derrière mon sauveur.

Une fois à l'écart, il me dit - toujours en conversation privée - que j'ai été grossière. Devant mes dénégations polies et prudentes, il m'affirme qu'il peut tout voir dans Second Life, toutes les conversations, privées ou non, et qu'il peut situer n'importe qui, à n'importe quel moment et n'importe où dans Second Life. J'avais rencontré Dieu et je ne le savais pas. Je lui ai demandé si il me prenait pour une ***, ce qui l'a radouci et invité à terminer la conversation de manière civile.

Que faire contre ce genre d'abuseur? Son intention est clairement de profiter de la naïveté d'un résident. Peut-être aurais-je du manifester une crainte admirative pour voir dans quelle direction il voulait aller, mais il était tard et tout ce cirque m'avait passablement fatiguée.

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