Ma condition d’esclave encagée est en contradiction profonde avec mon esprit rationnel. J’ai honte de me connecter à ma machine hyper moderne, et d’utiliser les ressources d’Internet pour admirer mon avatar immobile et nu dans un espace minuscule alors que je pourrais, que je devrais, parcourir les espaces virtuels infinis ou m’ouvrir à de nouveaux contacts. J’en parlais hier soir à une des deux personnes avec laquelle je suis autorisée à bavarder. Elle m’a répondu avec le bon sens naturel que je lui admire tant, que ce devait être une part de la quête que j’avais entamée.
Comme prétexte pour continuer l’expérience, j’ai constaté hier soir que je pouvais créer des objets. Je pourrais donc utiliser le temps dans la cage à développer mes connaissances dans la manipulation des micros-prims ou dans la programmation d’objets.
1 commentaire:
Bonjour,
Etant pratiquant des relations d'échange de pouvoir, j'en suis venu à lire votre blog. Notamment les trois derniers posts.
"Lettre à Maîtresse" est un très beau texte.
Je suis totalement ignorant de ce monde virtuel qu'est SL et le type de relation que vous évoquez depuis le début du mois nous le vivons dans le monde dit réel. Cela m'amène aux questions suivantes :
Qu'est-ce qui vous a fait choisir le statut d'esclave?
Qu'est-ce qui vous a amené à le vivre plutôt dans SecondLife que dans la vie courante?
Les sentiments que vous éprouvez à être esclave ont ils une répercution sur votre quotidien réel?
Ne ressentez-vous pas de frustration? N'avez-vous pas la pulsion de vous offrir en esclavage physiquement?
Nous vous souhaitons une heureuse continuation.
A&c
http://www.alexandcoquine.net
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